Un article récent dans le Journal de Montréal fait état d’une situation pénible pour certains étudiants de l’UQAM: une invasion de punaises de lit qui empêche toute vie confortable dans les résidences universitaires, avec un réel impact négatif sur la santé et les études des locataires.
Mais que font les autorités du campus? Quelles sont les résolutions prises pour éradiquer ces visiteurs indésirables et ramener quiétude aux étudiants?
Aux dernières nouvelles, il ne s’agit pas de la première fois où la résidence est confrontée à un tel problème. Selon le directeur des services auxiliaires de l’université, Monsieur André Robitaille, Oui, il peut arriver que nous ayons des problèmes d’insectes. Selon lui, les autres logements de Montréal ont tous ce problème, il explique ce phénomène par le fait que ce sont les locataires qui ramènent les insectes nuisibles lors de leur installation. Il rajoute tout de même qu’à chaque rentrée scolaire, un exterminateur est mobilisé pour les problèmes de punaises de lit.
Ces problèmes d’infestations d’insectes ne sont d’ailleurs pas les seuls problèmes relevés par les locataires de la résidence: matériels brisés, en mauvais état, frigos en panne, saleté, sont autant de problèmes devenus le quotidien des étudiants.
Témoignages de résidentes de l’UQAM
Laurie Chouinard, une étudiante résidant à l’UQAM a témoigné avoir signalé à plusieurs reprises, depuis son arrivée dans la résidence, la présence de coquerelles et de fourmis dans son appartement. Qu’ont fait les gestionnaires de la résidence suite à ces signalements? Selon Laurie, les responsables n’ont pas semblé étonnés de sa déclaration. En plus d’avoir aménagé, dans un studio attribué par la résidence, qui n’était pas en très bon état, le ménage n’avait pas été fait, et il flottait une odeur de cigarette dans l’air, confia t-elle. Elle confie qu’au prix où elle louait le studio (565$), il aurait été préférable pour elle, de prendre une chambre ailleurs.
Une autre étudiante, Lucia, confie avoir souffert d’anxiété et de stress depuis le début de la session. Rentrée le 1er septembre, sa première nuit dans sa chambre a débuté par des piqûres d’insectes dans son lit. Son problème ne sera résolu que deux mois plus tard.
Les deux résidentes déplorent surtout le silence des responsables. Pour elles, les responsables devraient les prévenir d’un tel problème avant qu’elles n’aménagent dans les chambres.
Négligence et indifférence des autorités
Très certainement au courant d’un tel problème dans les logements de leur résidence, les responsables y accueillent quand même des étudiants sur simple assurance de l’exterminateur, sans vérification. Jennifer Desrochers, du service de communication de l’université, a affirmé que l’exterminateur aurait effectué un traitement le 10 août et aurait déclaré par suite, que le problème était résolu. Affirmation qui surprend fortement nos experts en extermination de punaises: il est impossible de régler un problème de punaises en un seul traitement. Il est d’ailleurs toujours nécessaire de revenir au moins 15 jours après, pour tuer celles qui n’étaient pas encore matures.
Et pour ce qui sont des plaintes, elles sont gérées après plusieurs tentatives et dans un grand délai. Quand tu vas à la réception, on a l’impression de déranger. On ne peut jamais nous aider, confie Laurie.
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