Cela peut vous sembler rebutant, voire totalement dégoûtant, mais il semblerait bien que le lait de cafard dispose de vertus nutritives beaucoup plus élevées que celles du lait de vache traditionnel, considéré comme le plus nutritif jusqu’à aujourd’hui.
Un lait très nutritif
Des experts issus de l’Institute for Stem Cell Biology and Regenerative Medicine ont été intriguées par une espèce de coquerelles appelée diploptera punctata, dont les petits grandissent de façon rapide suite à l’ingestion des sécrétions de leur mère.
Ils ont donc étudié ce phénomène peu ordinaire pour découvrir que cette substance est en fait comparative à du lait et contient les éléments les plus caloriques et les plus riches en protéines qu’il soit! Effectivement, les petits cristaux suffiraient à constituer à nourrir un bébé grâce à leur vertus multiples.
Alors pourquoi pas, à terme, remplacer nos laits de vache, chèvre ou humain traditionnels contre un lait plus efficace et surtout plus facile à trouver en quantité?
Cela permettrait en effet de résoudre un problème de sous-nutrition dans les parties du monde où les besoins en lait sont importants tout en posant une question: serions-nous prêt à boire du lait de cafard, ce petit insecte que tout le monde (ou presque) déteste ?
Une extraction compliquée
Il est difficile de se procurer ce lait car il se trouve au milieu de l’abdomen des cafards. Il faut donc les éventrer pour obtenir la substance sous une forme cristallisée.
Les scientifiques songent déjà à créer un substitut en laboratoire afin de faciliter sa production et pouvoir également étudier ses effets à long terme sur l’homme, puisque nous ne savons pas encore si cette découverte est toxique pour l’organisme humain ou non.
Et vous, envie d’essayer pour les besoins de la science?
Un des scientifiques de l’équipe citée dessus a testé le lait de cafard suite à un pari perdu, et selon ses dires, « cela n’avait pas vraiment de goût ».
Rassurez-vous, si le lait de cafard est reconnu comme bénéfique, il sera probablement utilisé dans un premier temps dans les pays où les manques sont les plus forts. Les pays dits « développés » étant déjà de gros producteurs de lait de vache ou chèvre, il n’y a pas vraiment de nécessité directe.
SUR LE MÊME SUJET: