Les punaises de lit représentent un problème de santé publique grandissant à Montréal. Chez Extermination MG nous le remarquons par le nombre d’interventions que nous effectuons. La tendance est également confirmée par des études récentes et des rapports effectués par les instances municipales.
La croissance de l’invasion des punaises de lit
Les punaises se retrouvent dans toutes les grandes villes, s’adaptent rapidement et s’immunisent – sans vouloir être pessimistes, nous estimons que les punaises sont là pour un bon moment et seront de plus en plus difficiles à éradiquer.
Les différents organismes qui s’occupent de relever les statistiques liées aux problèmes d’infestations de punaises de lit signalent un problème en forte croissance. La Ville de Montréal a mis en place un suivi des interventions des exterminateurs sur un site web dédié, relevant que près de 12000 logements sont traités chaque année depuis 2013. C’est un phénomène qui touche tous les quartiers de Montréal, et ne se limite pas qu’aux quartiers défavorisés.
L’office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), qui gère environ 20 000 logements, a annoncé une hausse des interventions de près de 800% en l’espace d’une décennie. C’est dire l’ampleur du problème.
Chez Extermination MG, nous avons vu en 2016 une forte augmentation du nombre de cas d’infestations de punaises traités par rapport aux années précédentes, et ce tout particulièrement au cours du mois de juillet.
En plus de voir cette épidémie gagner du terrain, nous avons traité des infestations de plus en plus sévères, c’est-à-dire beaucoup plus difficile à gérer. Il y a même eu certains cas où les punaises de lit se comptaient par milliers. Ces problèmes étaient dans certains cas aggravés par les habitants qui s’improvisaient exterminateurs et utilisaient des produits inadéquats, contribuant à développer la résistance des insectes.
Les initiatives de la Ville de Montréal pour freiner l’invasion
Récemment la Ville a produit un dépliant d’informations traduit en 18 langues pour informer la population. Des campagnes de sensibilisation ont été également diffusées. Même si on rapporte que la situation demeure stable (selon le nombre d’interventions déclarées), à notre avis les autorités minimisent l’étendue du problème.
D’abord, il faut comprendre que toutes les interventions ne sont pas déclarées par les exterminateurs – le registre des déclarations ne prend en compte que les logements locatifs. On n’a donc aucune donnée sur les interventions dans les hôpitaux, les garderies, les hôtels, etc. qui sont des lieux extrêmement sensibles et vecteurs par excellence de propagation.
Pour résoudre le problème des punaises, nous sommes d’avis qu’une action gouvernementale à l’échelle de la province serait nécessaire. Une campagne nationale pour pousser les gens à déclarer aux autorités ces problèmes d’infestation auxquels ils font face, sans honte, serait un pas dans la bonne direction. Les personnes vulnérables (souffrant de problèmes de santé mentale, d’itinérance, de solitude, de pauvreté, etc.) pourraient également bénéficier de programmes de soutien afin qu’ils puissent se permettre les services d’un exterminateur.
En planifiant de telles actions, le gouvernement nous donnerait les moyens de prendre les infestations en charge rapidement et mettre en place des solutions permanentes. Sans cela, le problème risque de s’aggraver.
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